Dans un futur proche, les bio-technologies auront atteint un niveau suffisant pour pouvoir remplacer n'importe quel organe humain. L'Union, l'entreprise capable de telles exploits, est la seule à proposer ce genre de service mais à des prix exorbitants. Il est donc possible de payer sa vie à crédit, seulement encore une fois les intérêts sont très élevés et peu de privilégiés peuvent se permettre d'arriver au terme des remboursements, alors quand les débiteurs ne peuvent plus s'acquitter de leur dû, l'Union envoie ses Repo Men (comprendre "repossession men" - les repreneurs en français) au même titre qu'une banque enverrait un huissier pour saisir une maison. L'histoire suit donc ces repreneurs à la morale douteuse, cyniques et bourreaux de travail à l'image de Remy (Jude Law). A la suite d'un disfonctionnement avec un appareil électronique, celui-ci se voit contraint d'accepter un coeur artificiel, sa femme le quitte dans le même temps car son travail la répugne ; lui, devient incapable de récupérer le moindre organe pour commencer à rembourser et son meilleur ami, Jake (Forest Whitaker), ne le comprend plus et lui en veut de ne plus être à la hauteur de son rang de repreneur. Remy franchit alors la barrière des "expirés" et commence alors une course contre la mort aux conséquences désastreuses.
Un très bon film qui tient en haleine le spectateur sur toute la longueur, du début à la fin on est sur la corde raide entre suspens, angoisse et dégoût (estomacs sensibles s'abstenir). Une belle fable contre l'ultra-libéralisme également pour prévenir des dérives éthiques des progrès des bio-technologies
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